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Pourquoi et comment déposer plainte pour harcèlement scolaire ?

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La défense des victimes de violences et de harcèlement 

Harcèlement scolaire : déposer plainte pour protéger et faire reconnaître les droits

Le harcèlement scolaire est un phénomène destructeur qui laisse des traces durables dans la vie des enfants et adolescents qui en sont victimes. Déposer plainte représente un levier fondamental pour faire cesser les violences, faire reconnaître les souffrances subies, et enclencher un processus de réparation. Encore faut-il être bien accompagné. Le recours à un avocat expérimenté dans ce type de dossiers, comme le cabinet Tomasini, permet d’agir efficacement, sans être seul face à l’institution scolaire ou judiciaire.

 

Comprendre le harcèlement scolaire et ses conséquences

 

Le harcèlement scolaire ne se résume pas à des conflits ponctuels entre élèves. Il s’agit d’un enchaînement de comportements hostiles, répétés dans le temps, visant à rabaisser, isoler ou intimider un élève. La fréquence et l’intentionnalité des actes sont les deux éléments clés de sa qualification juridique.

 

Des formes multiples et souvent banalisées

Le harcèlement scolaire ne se manifeste pas toujours de manière spectaculaire. Il s’installe souvent dans le silence, à travers des gestes ou des paroles qui, pris isolément, peuvent sembler anodins. C’est cette banalisation qui le rend particulièrement dangereux : il s’enracine dans le quotidien, se normalise et échappe parfois à la vigilance des adultes.

Les formes qu’il peut prendre sont diverses et cumulatives :

  • les atteintes verbales et psychologiques, comme les insultes, les moqueries répétées, les remarques humiliantes ou les rumeurs malveillantes, qui visent à rabaisser la victime et à l’isoler du groupe ;

  • les violences physiques, telles que les coups, les bousculades, les vols de matériel scolaire ou les destructions volontaires d’affaires personnelles, qui installent un climat de peur durable ;

  • l’exclusion sociale, lorsqu’un élève est délibérément tenu à l’écart, ignoré ou rejeté par ses camarades, le privant de toute vie collective ou amicale à l’école ;

  • le cyberharcèlement, extension numérique des agressions, où les humiliations, menaces ou fausses rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, amplifiant la souffrance et la perte de contrôle de la victime.

 

Souvent minimisés ou confondus avec des « jeux d’enfants », ces comportements traduisent pourtant une domination psychologique intentionnelle. L’enfant harcelé finit par intérioriser la violence subie, persuadé qu’il mérite ce traitement ou qu’il n’existe pas d’issue. C’est à ce stade que l’accompagnement par un avocat devient déterminant : il aide à nommer les faits, à les qualifier juridiquement et à enclencher les démarches nécessaires pour les faire cesser.

Des effets graves sur la santé et la scolarité

Les conséquences du harcèlement scolaire dépassent largement le cadre de l’école. Elles s’immiscent dans toutes les sphères de la vie de l’enfant et de sa famille. Les répercussions psychologiques sont souvent profondes et durables :

  • au niveau émotionnel, l’enfant est plongé dans un état d’alerte constant, redoutant chaque journée d’école. Il développe de l’anxiété, une peur du regard des autres et, dans certains cas, une véritable phobie scolaire ;

  • sur le plan cognitif, la concentration et la mémoire se détériorent. L’enfant n’arrive plus à suivre le rythme des apprentissages, ses résultats chutent, et l’école devient synonyme de souffrance ;

  • dans la sphère relationnelle, la victime tend à se replier sur elle-même, à perdre confiance en autrui et à éviter tout contact social. Cet isolement renforce la perte d’estime de soi et aggrave les troubles anxieux ;

  • sur le plan somatique, les manifestations physiques se multiplient : maux de tête, douleurs abdominales, troubles du sommeil ou de l’appétit. Ces signaux d’alerte ne doivent jamais être ignorés.

 

À long terme, les effets du harcèlement peuvent marquer durablement la personnalité de l’adolescent devenu adulte : peur du conflit, hypervigilance, difficulté à s’affirmer ou à faire confiance. L’intervention rapide d’un avocat, en collaboration avec les professionnels de santé et l’école, permet de limiter ces séquelles en apportant une réponse structurée, protectrice et réparatrice.

Un délit inscrit dans la loi depuis 2022

Depuis mars 2022, le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit dans le Code pénal. Cette avancée juridique permet de qualifier pénalement les faits et de mieux protéger les victimes. Le texte prévoit des sanctions allant jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende dans les cas les plus graves, notamment lorsqu’ils conduisent à une tentative ou un suicide.

Déposer plainte : un levier pour faire cesser les violences

 

Lorsqu’un signalement auprès de l’établissement ou des autorités académiques n’a pas permis de faire cesser le harcèlement scolaire, il est possible d’engager une démarche judiciaire en déposant plainte.

Cette action en justice peut relever de l’initiative de la victime elle-même si elle est majeure, ou de son représentant légal si elle est mineure. Cette étape constitue un acte fort, qui permet d’alerter les autorités, d’initier une enquête et de poser les bases d’une éventuelle procédure pénale.

Ce que permet concrètement la plainte

Déposer plainte dans un dossier de harcèlement scolaire active un ensemble de leviers que seul le droit peut faire valoir :

  • déclencher une enquête préliminaire ou de flagrance : l’ouverture d’une enquête permet de vérifier les faits, d’interroger les témoins, d’analyser les éléments matériels et de convoquer les personnes impliquées ;

  • faire entendre la victime dans un cadre sécurisé : un environnement encadré est proposé pour que la victime puisse s’exprimer sans pression, accompagnée d’un avocat ou d’un représentant ;

  • saisir des documents ou auditionner des témoins : la plainte ouvre la voie à la collecte d’éléments de preuve, y compris au sein de l’établissement scolaire (carnets de correspondance, courriels, vidéos, rapports) ;

  • envisager des poursuites devant le tribunal correctionnel si les faits sont établis : lorsque les éléments sont suffisants, le procureur peut décider de traduire les auteurs devant la justice pénale ;

  • solliciter des mesures de protection, notamment en cas de harcèlement intrafamilial ou de représailles : éloignement, changement d’école, accompagnement psychologique, etc.

 

La marche à suivre pour engager une plainte

Plusieurs options existent pour porter plainte dans un cas de harcèlement scolaire : se rendre directement dans un commissariat, s’adresser auprès du procureur de la République par courrier, ou saisir la plateforme en ligne du ministère de l’Intérieur. Le cabinet Tomasini accompagne les familles dans chacune de ces démarches.

Il est essentiel de réunir des éléments de preuve : captures d’écran, attestations de camarades ou d’enseignants, certificats médicaux, échanges écrits, bulletins scolaires en cas de chute brutale de résultats, etc.

En parallèle, des démarches peuvent être menées auprès de l’établissement scolaire : demande de changement de classe, mesures disciplinaires, intervention du référent harcèlement, saisine de l’académie.

Le cabinet Tomasini, engagé dans la défense des victimes de harcèlement

Dans un contexte aussi sensible, l’assistance de professionnels est capitale pour garantir une réponse efficace, respectueuse des besoins de la victime et conforme aux exigences juridiques.

Depuis sa création, le cabinet Tomasini a fait de la lutte contre les violences, et notamment le harcèlement scolaire, l’un de ses domaines d’intervention prioritaires. Cette orientation s’inscrit dans une vision plus large : défendre toutes les personnes victimes de harcèlement, qu’il soit scolaire, professionnel, familial ou conjugal, y compris lorsqu’il prend la forme de violences psychologiques ou de manipulations exercées par des profils pervers narcissiques.

Le cabinet Tomasini intervient à toutes les étapes de la procédure, en apportant un soutien à la fois juridique, stratégique et humain. L’objectif : protéger les droits de la victime, favoriser sa reconstruction et éviter toute nouvelle forme de violence.

L’équipe propose un accompagnement global comprenant :

  • un premier échange confidentiel et bienveillant pour recueillir les faits dans un cadre apaisé ;

  • une évaluation juridique du dossier pour déterminer les fondements de la plainte et la stratégie à adopter ;

  • une assistance dans la constitution du dossier : collecte de preuves, rédaction de courriers, coordination avec l’établissement ou les autorités éducatives ;

  • une représentation dans les procédures pénales, disciplinaires ou civiles ;

  • un soutien dans la durée, y compris après le dépôt de plainte, pour prévenir toute récidive et sécuriser la scolarité.

 

Une stratégie personnalisée en fonction de la situation vécue

Chaque situation de harcèlement scolaire est unique. Certains cas nécessitent une intervention d’urgence, d’autres relèvent d’un travail de fond, sur la durée. Le cabinet Tomasini ajuste sa stratégie en fonction des spécificités de chaque dossier : âge de la victime, nature des faits, attitude de l’établissement, antécédents médicaux, fragilité psychologique, contexte familial.

Cette approche individualisée permet de défendre au mieux les intérêts de l’enfant ou de l’adolescent, tout en tenant compte de son rythme, de sa capacité à témoigner, et de son environnement éducatif.

La réparation du préjudice : obtenir une indemnisation à la hauteur

Lorsque le harcèlement a laissé des séquelles, il est possible d’en demander réparation devant la justice. Le cabinet accompagne les victimes dans le montage d’un dossier d’indemnisation solide, en chiffrant tous les préjudices subis.

Cela peut inclure :

  • les frais de soins (psychologue, psychiatre, médicaments) ;

  • les conséquences sur la scolarité (déscolarisation, redoublement, besoin de soutien scolaire) ;

  • les atteintes morales (angoisse, peur, perte de confiance) ;

  • la nécessité d’un changement d’établissement ou de ville ;

  • l’impact sur la vie sociale et familiale.

 

La demande d’indemnisation peut être formulée lors du procès pénal (par la constitution de partie civile), ou dans une procédure civile distincte. Dans les deux cas, l’avocat veille à ce que les dommages et intérêts reflètent fidèlement l’ampleur du traumatisme.

Et après le dépôt de plainte, quelles sont les suites possibles ?

 

Une fois la plainte pour harcèlement scolaire déposée, plusieurs issues judiciaires sont envisageables selon la gravité des faits, l’âge des auteurs et les décisions du procureur :

  • des mesures disciplinaires, prononcées par l’établissement scolaire, pouvant aller jusqu’à l’exclusion définitive ;

  • des poursuites pénales, pour harcèlement scolaire, délit inscrit dans le Code pénal depuis 2022 (peines jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende) ;

  • une constitution de partie civile, permettant à la victime de demander réparation du préjudice subi (moral, psychologique, scolaire, familial) ;

  • un accompagnement psychologique renforcé, souvent préconisé et parfois ordonné par le juge.

 

Le cabinet Tomasini suit chaque étape de cette évolution. Il reste mobilisé pour s’assurer que les engagements pris soient respectés, que les mesures soient effectives, et que la victime bénéficie d’un encadrement sécurisant.

 

Prévenir les récidives et reconstruire durablement

En matière de harcèlement scolaire, la plainte ne constitue qu’un point de départ. Pour être réellement protectrice, l’action judiciaire doit s’inscrire dans une stratégie d’accompagnement globale, pensée sur le long terme. Le cabinet s’engage ainsi à agir au-delà de la procédure, en mettant en place des mesures concrètes destinées à favoriser la reconstruction de la victime et à prévenir toute récidive.

L’un des axes essentiels de cet accompagnement réside dans l’information. Une victime mieux informée est une victime plus armée. Le cabinet veille à transmettre, à la victime comme à ses proches, une information claire, structurée et rassurante sur les droits, les étapes de la procédure, les délais, les moyens de recours ou encore les dispositifs de protection existants. Cela permet de restaurer un sentiment de contrôle, souvent abîmé par l’expérience du harcèlement.

Cette information s’accompagne d’un véritable outillage psychologique et social, rendu possible par un travail en réseau. En lien avec des psychologues, thérapeutes, établissements scolaires, associations ou structures éducatives spécialisées, le cabinet construit un environnement protecteur autour de la victime. Des relais sont proposés pour assurer un suivi personnalisé, même après la clôture du dossier.

Une vigilance particulière est apportée aux moments charnières, comme les rentrées scolaires, les passages d’un cycle à un autre, ou les déménagements. Ces périodes de transition peuvent en effet favoriser une rechute ou faire émerger de nouvelles formes d’isolement. Anticiper ces fragilités permet d’éviter que la victime ne replonge dans un cycle de violence ou de souffrance.

Enfin, le cabinet mène un travail de sensibilisation auprès des familles, des professionnels et de la victime elle-même afin de mieux comprendre les mécanismes du harcèlement. Identifier les signaux faibles, décrypter les relations de domination, oser parler : autant de leviers qui renforcent la capacité d’alerte et permettent d’interrompre rapidement une nouvelle spirale de harcèlement.

L’objectif ultime de cet accompagnement est d’aider l’enfant à retrouver un cadre sécurisé et bienveillant, où il puisse reconstruire sa confiance, sa place, son identité et ses projets. La réparation ne se limite pas à la sanction ; elle se construit aussi dans le quotidien, grâce à un appui juridique, humain et éducatif cohérent.

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