Le cabinet Tomasini Avocats défend les victimes de harcèlement psychologique
Le harcèlement psychologique recouvre des agissements répétés qui déstabilisent la personne visée et dégradent son équilibre. Remarques humiliantes, dénigrement constant, mises à l’écart ou objectifs irréalistes finissent par créer un climat délétère. Une démarche lisible aide à nommer les faits, à conserver la preuve et à activer les bons relais, internes comme judiciaires. L’appui d’un avocat compétent dans les cas de harcèlement psychologique apporte méthode, visibilité et stabilité à chaque étape.
L’encadrement clair du harcèlement psychologique en droit
En milieu professionnel, le Code du travail interdit tout harcèlement moral et protège les victimes comme les témoins. Le texte clé précise qu’aucun salarié ne doit subir des agissements répétés dégradant ses conditions de travail et portant atteinte à sa dignité ou à sa santé. Toute personne ayant subi, refusé ou relaté de tels faits ne peut être sanctionnée ni discriminée ; et toute rupture du contrat décidée en méconnaissance de ces règles est nulle. Des sanctions disciplinaires internes peuvent viser l’auteur.
Sur le plan pénal, le harcèlement moral est un délit. La peine de base encourue est de deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende, avec des aggravations possibles selon les circonstances (par exemple l’usage d’un service de communication en ligne ou la vulnérabilité de la victime), qui peuvent porter les peines à trois ans et 45 000 €, voire davantage selon les cas.
À l’école, le harcèlement scolaire fait l’objet d’un cadre dédié. Une loi récente renforce la réponse pénale : les seuils varient selon l’âge de l’auteur et les conséquences subies par l’élève, et peuvent atteindre 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende lorsque les faits ont conduit à une tentative de suicide. Le Code de l’éducation consacre, en parallèle, le droit des élèves à un environnement protégé.
Des signaux d’alerte multiples à identifier
Le harcèlement psychologique est défini par la répétition d’attitudes hostiles qui portent atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychique de la personne, même en l’absence de violence explicite : la priver de ses prérogatives, l’ignorer lors des prises de décision, lui assigner des objectifs intenables, lui donner des ordres confus, la rabaisser devant ses pairs, dénigrer sa personne, ou exercer un contrôle excessif sur son travail. L’analyse porte sur l’ensemble : fréquence, intensité, existence de témoins, traces écrites, contexte, retentissement sur la santé et la trajectoire.
Dans un cadre scolaire, les signes prennent d’autres formes, mais obéissent à la même logique de répétition et d’atteinte : moqueries quotidiennes, isolement organisé, insultes dans les échanges de groupe, propagation de rumeurs, appropriation ou détournement de comptes, brimades récurrentes. Ici aussi, c’est la somme des incidents, leur cohérence et leurs effets qui importent. Repérer tôt ces signaux permet d’éviter l’escalade et d’organiser des réponses proportionnées..
Des effets lourds tangibles sur la santé et la vie quotidienne
Le retentissement dépasse le moment des incidents. Troubles du sommeil, anxiété, fatigue chronique, difficultés de concentration, perte d’estime de soi et repli social sont fréquents. Sur le parcours de vie, la démotivation s’installe, la performance baisse, des erreurs se multiplient, l’isolement progresse, des perspectives se ferment. Chez les élèves, ces effets se traduisent souvent par de mauvais résultats, des absences répétées, des foyers d’angoisse avant la classe et parfois un refus scolaire anxieux.
La documentation de ces conséquences renforce la crédibilité du dossier. Certificats médicaux, comptes rendus d’entretiens, attestations de proches, relevés d’absences, éléments financiers relatifs à une perte de revenus ou à des frais de soins objectivent le dommage. L’évaluation prend en compte la durée des faits, leur intensité, leur diffusion et la cohérence des preuves rassemblées.
La construction de la preuve avec des traces datées et ordonnées
Pour qu’un vécu devienne un dossier lisible, la preuve doit être datée, vérifiable et présentée avec ordre. Comme les informations peuvent disparaître, l’anticipation vaut mieux que la reconstitution tardive. Quelques réflexes contribuent au succès de la démarche :
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Enregistrer et/ou imprimer dans leur intégralité tous les messages électroniques ou vocaux, notes internes, convocations et comptes rendus. L’horodatage et l’auteur doivent être clairement mentionnés, afin de rendre chaque pièce immédiatement exploitable et vérifiable.
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Effectuer des captures d’écran des discussions en ligne en prenant soin de faire apparaitre l’identifiant du canal, la date, l’heure, afin d’éviter toute contestation sur l’origine ou la chronologie des propos.
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Consigner, en respectant l’ordre chronologique les faits les plus marquants, les personnes présentes, le lieu, le contexte et les éventuelles mesures prises, de manière à faire apparaitre la répétition et l’effet cumulatif.
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Faire établir des attestations circonstanciées auprès de collègues, de proches ou de tiers décrit précisément ce qui a été vu ou entendu (date, heure, lieu, contenu), en respectant le formalisme attendu pour renforcer la valeur des témoignages.
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Constituer un dossier rassemblant toutes les pièces, idéalement en les classant par thèmes et par dates, sans risque de perte ou de confusion.
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Faire appel, lorsque cela est pertinent, à un commissaire de justice pour un constat qui fige les éléments clés difficiles à reproduire ultérieurement, comme des pages en ligne, des affichages internes ou des messages éphémères.
Cette méthode transforme un récit en un ensemble cohérent plus lisible les instances saisies, et difficilement réfutable par la partie adverse.
Des interlocuteurs de proximité et des recours gradués
Selon l’environnement, des relais internes créent une traçabilité utile et peuvent déclencher des protections locales. En entreprise, un supérieur non impliqué, les ressources humaines, la médecine du travail ou les représentants du personnel peuvent être mobilisés pour formaliser l’alerte et envisager des aménagements. À l’école, des interlocuteurs identifiés (direction, vie scolaire, référents) aident à cartographier la situation et à prévenir l’aggravation.
Lorsque la protection locale reste insuffisante ou que la gravité l’impose, la voie contentieuse s’ouvre. Devant la juridiction prud’homale, il s’agit de faire reconnaître les faits, d’obtenir des mesures correctrices et d’indemniser les préjudices. Sur le terrain pénal, l’enquête vise l’identification et la responsabilité des auteurs. En milieu scolaire, des procédures disciplinaires et judiciaires coexistent. Le séquencement se choisit selon l’urgence, la preuve disponible et l’objectif prioritaire (cessation des faits, sécurisation de la santé, réparation).
Des protections immédiates pour limiter l’escalade
Quand la situation s’aggrave, des mesures rapides peuvent être sollicitées pour stopper les agissements et préserver la santé de la victime. En entreprise, l’éloignement temporaire, la réaffectation, l’ajustement de l’organisation du travail ou la suspension d’interactions sensibles peuvent être envisagés. À l’école, l’adaptation de la vie scolaire, des mesures d’éloignement entre élèves, des aménagements d’emploi du temps ou des modalités d’accompagnement spécifiques s’imposent généralement.
Chaque demande s’appuie sur des pièces claires, datées et lisibles. L’objectif consiste à réduire l’impact des agissements, prévenir les représailles et restaurer un cadre serein, le temps que les procédures au fond suivent leur cours. Cette action ciblée et proportionnée évite l’escalade et préserve la crédibilité du dossier.
Une réparation juste couvrant l’ensemble des préjudices subis
La réparation couvre le dommage moral (atteinte à la dignité, au bien-être, à la vie relationnelle) et, selon la situation, le dommage matériel (pertes de revenus, frais de soins, dépenses utiles à la sécurisation ou à l’accompagnement). Des actions complémentaires peuvent être ordonnées : remise de documents, réintégration lorsque la rupture est nulle, mesures de rectification d’image, voire publication judiciaire.
Le chiffrage s’appuie sur des éléments tangibles et sur la cohérence du dossier : durée des faits, intensité, diffusion, comportements postérieurs et efforts de prévention. Une demande structurée, justifiée poste par poste, facilite une décision proportionnée et compréhensible.
Quelques repères aident à choisir le bon conseil
La qualité de l’accompagnement se mesure à des éléments vérifiables. Une pratique régulière de dossiers de maltraitance psychologique, une maîtrise des mesures rapides, une capacité à articuler relais internes et actions contentieuses, une pédagogie constante sur options, délais et risques, ainsi qu’une organisation transparente (calendrier, points d’étape, traçabilité) constituent des repères utiles.
Dans la pratique, un premier échange structuré, des questions ciblées, une demande de pièces précise et un plan d’action réaliste forment des signaux rassurants.
L’expression de la spécialité compte moins que la méthode, la clarté des explications et la constance du suivi.
Le cabinet Tomasini Avocats s’engage pour une défense durable
Fondé par Maître Nathalie Tomasini, le cabinet Tomasini Avocats consacre son action à la défense des victimes de violences, de harcèlement et d’atteintes à la dignité, au travail comme dans la vie privée. L’intervention privilégie la protection immédiate, la lisibilité des démarches et la recherche d’une réparation durable, avec une présence sur tout le territoire et des rendez-vous à distance lorsque nécessaire. Plus qu’un nom, Tomasini Avocats incarne une éthique de travail centrée sur la sensibilité des affaires traitées et l’attention constante portée à la personne.
Une équipe compétente qui conjugue rigueur juridique et écoute attentive
À une écoute bienveillante, Tomasini Avocats associe une procédure stricte. Chaque cas est analysé sous deux angles complémentaires. Le point de vue juridique vise à qualifier précisément les faits afin d’identifier le plan d’action le plus approprié. Mais l’aspect humain n’est pas en reste. La défense prend en compte les potentielles répercussions sur la santé physique et morale de la victime, ainsi que les relations entre les différentes personnes concernées. Un point régulier est effectué afin de valider chaque décision importante.
Cette approche s’appuie aussi sur des compétences solides en droit de la famille, utiles lorsque le harcèlement se mêle à une séparation, à des questions de résidence d’enfants ou à des violences intrafamiliales. L’équipe sait articuler, le cas échéant, les démarches devant le juge aux affaires familiales (ordonnances de protection, organisation provisoire de la vie familiale, mesures d’éloignement) avec les actions pénales et civiles, pour offrir un cadre protecteur cohérent.
La maîtrise de l’anglais et de l’arabe facilite les échanges lorsque des documents, des témoins ou des interlocuteurs étrangers interviennent, et contribue à installer un climat de confiance. La possibilité d’entretiens et de documents de procédure dans ces langues lève des barrières pratiques, réduit le stress lié à l’incompréhension et sécurise la précision des déclarations, des attestations et des pièces.
Un accompagnement personnalisé à chaque étape
En entreprise, Tomasini Avocats aide à consolider la preuve, activer les relais internes, rappeler à l’employeur ses obligations de prévention, et, selon les besoins, saisir la juridiction prud’homale et/ou le parquet. Au pénal, le cabinet prépare la plainte, suit l’enquête, sollicite les réquisitions utiles et chiffre l’indemnisation. Au civil, il organise les demandes de réparation. Le cabinet propose une défense structurée pour stopper l’engrenage, faire reconnaître les responsabilités et restaurer les droits.
À l’école, Tomasini Avocats assiste les familles dans la constitution du dossier (preuves, certificats, attestations), dans les signalements utiles, dans la préparation de la plainte et lors des audiences, y compris disciplinaires. L’équipe intervient aussi lorsque les faits sont en ligne (cyberharcèlement), et veille à articuler mesures urgentes et action au fond. Le cabinet souligne des leviers concrets : documenter, signaler, protéger, puis poursuivre.
Dans l’espace public, Tomasini Avocats déploie une prise en charge spécifique du harcèlement de rue : à partir d’un recueil rapide des éléments utiles (témoignages, certificats, descriptions précises des faits), l’équipe accompagne le dépôt de plainte au commissariat, prépare la représentation devant le tribunal de police et sollicite des dommages et intérêts, en s’appuyant sur la qualification dédiée issue de la loi du 3 août 2018.
Des partenaires de confiance qui renforcent la solidité du dossier
Parce qu’un dossier de harcèlement psychologique implique à la fois santé, organisation et droit, le cabinet Tomasini Avocats s’appuie, si nécessaire, sur des partenaires de confiance :
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médecins et psychologues pour objectiver l’impact ;
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commissaires de justice pour établir des constats ;
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spécialistes des risques psychosociaux pour éclairer les dynamiques collectives ;
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acteurs de l’accompagnement social pour soutenir les démarches concrètes.
Cette synergie nourrit la solidité du dossier et la reconstruction.
Une organisation transparente pour soutenir l’action dans la durée
La méthode du cabinet Tomasini Avocats repose sur une convention d’honoraires claire, un calendrier d’actes, une traçabilité des démarches et une confidentialité assurée. La disponibilité s’ajuste aux temps forts du dossier. L’engagement se prolonge après les décisions, pour veiller à leur exécution et sécuriser la suite.
La reconstruction compte autant que la décision de justice
Après l’issue d’un dossier, la reconstruction ne se décrète pas : elle se prépare. Reprendre la main sur le quotidien suppose d’articuler étapes juridiques, soutien psychologique et gestes concrets de protection.
Tomasini Avocats propose un accompagnement prolongé : suivi des mesures prononcées, aide au recueil de pièces en cas de rechute, assistance dans les démarches administratives (certificats, attestations), coordination avec des professionnels de santé et, à l’école, échanges avec les équipes pour sécuriser le cadre de l’élève. Cette démarche s’inscrit dans le temps, afin que la décision de justice devienne un véritable point d’appui pour la suite.
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